La Source Saint-Ange
La Source Saint-Ange
Photos prises en septembre 2017

 

La Source Saint-Ange d’Hauterive

 

Vers 1060 il existait sur le territoire d’Hauterive, un prieuré clunisien fondé par Saint-Robert, abbé de la Chaise-Dieu et placé sous la protection de Sainte-Radégonde. Il fonctionna jusqu’à la Révolution, aujourd’hui il ne reste de cet ensemble qu’un colombier et une croix de pierre. Au Moyen-Âge des cultures remplacent peu à peu des espaces défrichés, des seigneurs viennent s’installer en ce site. C’est à partir du XVIIème siècle que des auteurs vichyssois signalent des émergences d’eaux minérales naturelles à Hauterive, d’autres auteurs y feront référence au XVIIIème siècle. La source d’Hauterive sera dès 1861 déclarée d’intérêt public et dotée d’un périmètre de protection. C’est en 1889 que M.Blanchonnet après avoir foré quelques sources à Saint-Yorre s’intéresse au sous-sol de Hauterive. Il obtiendra : la soure du Globe (vers 1889), la source La Générale et la source Bayard (en 1892). Postérieurement deux autres sources sont forées en 1893 par des vichyssois, ils s’agit de la source Deux-Etoiles, et celle du Hammam, en 1898 c’est un cussétois qui est à l’origine du forage de la source Cosmopolite et celle des Domincains. En 1900 des autorisations sont accordées pour la source du Griffon et celle de Trianon. Très rares sont les habitants de Hauterive qui se lancent dans ces opérations de forage, parmi eux Mr Planche pour la source Racine et Monsieur Alexis Moulin pour celle de l’Ange. Aujourd’hui il reste trois sources autorisées, ainsi que trois autres en instance de rationalisation.

Au sein des sources autorisées, celle de Saint-Ange, pour laquelle la municipalité a fait ériger à l’intersection de la rue de la République avec la rue de la Poste et la rue des Ecoles une demi-rotonde abritant un élément semi sphérique posé sur une base métallique reposant elle-même sur une pile en brique. A l’intérieur du globe transparent jaillit la source Saint-Ange, un bouton pressoir situé à l’avant de l’édicule permet d’obtenir l’eau de cette source dont le captage est situé à quelques centaines de mètres dans la rue éponyme. A cet emplacement l’espace a été aménagé, et le portique de l’entrée précise : Source Saint-Ange, la plus abondante des sources froides. Une allée gravillonnée mène à un joli kiosque au centre duquel une demi- sphère repose sur une pile de pierre. A l’intérieur un serpentin vaporise de l’eau sur le globe vitré. Cette source est forée à 61 mètres de profondeur. Plusieurs bancs sont installés autour de l’édifice, ce qui confère à ce lieu une sensation de calme et de tranquillité.

 

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