La Source Saint-Yorre
La Source Saint-Yorre
Photos prises en septembre 2017

 

La  Source Saint-Yorre de Saint-Yorre

 

C’est à partir des années 1880 avec l’exploitation industrielle des eaux minérales que la population a augmenté progressivement. En 1850 grâce à Nicolas Larbaud, pharmacien dans la ville de Vichy débute l’histoire des eaux de Saint-Yorre. Ne pouvant plus bénéficier pour la création de ses produits dérivés des eaux de Vichy, il entreprend un forage sur un terrain marécageux de la commune de Saint-Yorre, puis commence à développer l’embouteillage des eaux issues de ce dernier. Messieurs, Malla, Guerrier et Gannat engagent de nouveaux forages et participent eux aussi à l’exploitation de leurs eaux. En 1900 ce ne sont pas moins de 10 millions de bouteilles qui sont produites grâce à une centaine de sources. Seize établissements exploitent soixante douze sources à Saint-Yorre même en 1926, ce qui amène en 1928 la création de la Société Commerciale d’eau minérale du Bassin de Vichy. Fin du XIXème siècle une industrie fabricant des bouteilles de verre voit le jour. La verrerie de Saint-Yorre produira uniquement des bouteilles jusqu’en 1914, lors de la Première Guerre Mondiale elle est réquisitionnée pour la fabrication de lingots d’acier destinés à l’armée. En 1947, les premiers isolateurs en verre trempé voient le jour. L’usine de la Société Sediver de Saint-Yorre ferme en 2004 suite à la délocalisation de sa production en Chine.

L’eau de Saint-Yorre se caractérise par sa richesse en minéraux et en oligo-éléments, grâce à son gaz carbonique elle maintient sa pureté bactériologique et son pétillant naturel. Elle est captée pratiquement sous l’usine d’embouteillage, on ne dénombre pas moins de onze forages de part et d’autre de l’Allier. L’eau Célestin quant à elle arrive par un tuyau de plusieurs kilomètres à l’usine de Saint-Yorre pour être mise en bouteille. Sitôt arrivée à l’usine, on retire son gaz de l’eau et on le stocke dans des bombonnes avant de le réinjecter dans l’eau de laquelle on a extrait le fer. Si l’on ne procédait pas de cette façon l’opération de déferrisation serait impossible. Pour boire l’eau de Saint-Yorre lorsque l’on réside dans la commune ou que l’on y est de passage, il suffit de se rendre à la buvette installée sur le mur extérieur de l’usine et de remplir gracieusement sa ou ses bouteilles. Malheureusement pour des raisons de saccages récurrents dont cette installation est victime, utilisation de la cuvette comme un évier, comme poubelle, on y a même retrouvé de l’huile de vidange, la direction de l’usine a décidé de fermer cette buvette en juin 2017, au grand désespoir des amateurs de cette eau.

 

 

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