Les Sources
Les Sources
Photos prises en septembre 2007

 

Les Sources de Wattwiller

 

L’origine de Wattwiller est liée à la présence de sources thermales. Elles étaient sûrement connues des romains, comme en témoigne la découverte en 1874, de conduites d’eau de cette époque. Les princes-abbés de Murbach ont exploité et rendu célèbres les bains. De 1522 à 1712, ils ont été gérés par la ville, ensuite pendant 27 ans Murbach les prend en charge. Puis divers propriétaires assurent leur exploitation jusqu’en février 1866, où se constitue une société. Le 29 août 1865, le gouvernement déclare les sources d’intérêt public. Dans les années 1870  la Société des Eaux de Wattwiller vend toute la propriété à l’hôtelier Mr Lehmann qui gère les bains avec succès jusqu’à sa mort. En 1899, ses héritiers les cèdent à un nouveau propriétaire de nationalité allemande, qui malheureusement  ne saura pas conserver  les curistes. En 1902 la propriété est vendue aux enchères à la famille Belzung.

A une centaine de mètres derrière le porche est captée la fameuse eau de Wattwiller, “Lithinée” commercialisée en France. Dans le mur, un espace est aménagé et une arrivée permet en privilège aux seuls habitants de la commune de s’approvisionner gracieusement en eau de “Lithia”. Les fontaines et le réseau d’eau courante fournissent une eau différente, bien que captée à peu de distance de là. Depuis 1571 au moins, différents médecins de la région ont vanté les bienfaits de cette eau, captée à une profondeur de 20 mètres, mais qui aura auparavant effectué une remontée naturelle de 300 mètres environ. Elle est sulfatée, calcique et fluorée, exempte de nitrate, nitrite et ammonium, d’une grande propreté bactériologique. La demande étant en forte croissance, particulièrement en provenance du marché asiatique, un nouveau forage a été réalisé. Le bâtiment construit après la Grande Guerre, abritait une usine d’embouteillage qui a commercialisé l’eau “Lithia” et l’eau gazéifiée “Arsène” jusqu’en 1975. Actuellement des travaux sont en cours, la façade sera conservée, et la construction qui lui sera adjointe, abritera un centre d’art contemporain.

 

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