Photos prises en JUIN 2016

 

 

La Fontaine Saint-Loup de Saint-Loup-de-Varennes

 

Fin du XIVème siècle il existait à Saint-Loup-de-Varennes un château fort qui fut réaménagé au siècle suivant, puis au XVIIème siècle. Dépendant de la seigneurie des Louvois il passa ensuite à la famille des ducs d’Uzes. Ce château médiéval et les terres furent administrés jusqu’à la Révolution par la famille Niepce. Le plus célèbre de ses membres Joseph Nicéphore Niepce né à Châlon-sur-Saône 7 mars 1765 est considéré comme l’inventeur de la photographie. Le premier cliché intitulé « Point de vue du Gras » a été réalisé en 1827 depuis la fenêtre de sa maison de Saint-Loup-de-Varennes. Il décède dans cette commune le 5 juillet 1833, un monument a été érigé en son honneur. Sa maison ouverte au public depuis 2007 a été transformée en musée où sont exposés, outre « le plus vieux laboratoire photo du monde », le laboratoire historique du photographe chalonnais Fortuné Joseph Petiot-Groffier (1788-1855) .

Sur le territoire de la commune il existe une fontaine sous le vocable de Saint-Loup évêque de Chalon au Vème siècle. Lors d’une période de grande sécheresse, il fit jaillir en ce lieu une source. Celle-ci est protégée par une construction de plan carré, accolée au talus et ouverte à l’avant par une arche en plein cintre. A l’intérieur de l’édifice une niche dont l’arcade porte gravée la mention : “érigé par le Maire Martoire”, accueille une statue du Saint. Sur l’ensemble est posée, à l’intérieur d’une vitrine surmontée d’une croix, une représentation de Saint-Loup en tenue d’évêque.

De chaque côté de l’arcade des plaques de marbre sont gravées des éléments suivants :

 

Plaque de Gauche	Plaque de Droite
CETTE FONTAINE A ETE ERIGEE EN 1895 EN L’HONNEUR DE St-LOUP EVEQUE DE CHALON AU 5 SIECLE ICI PENDANT LA SECHERESSE LE SAINT FIT JAILLIR CETTE SOURCE MIRACULEUSE	RECONNAISSANCE A St-LOUP POUR LA PROTECTION DU VILLAGE DU 15 AOUT AU 5 SPT. 1944 LES HABITANTS DE CETTE COMMUNE CONFIERENT A LEUR St-PATRON LEURS VIES. LEURS BIENS LEURS PRISONNIERS TOUS FURENT PROTEGES DES HORDES NAZIES EN RETRAITE

 

Autrefois les pèlerinages du 27 janvier (jour de la Saint-Loup) mais aussi du lundi de Pâques et de la Pentecôte rassemblaient les pèlerins, ils y venaient pour obtenir la guérison de leurs plaies et du rachitisme. Les enfants qui tardaient à marcher étaient baignés dans la source, si la température ne permettait pas cette action, un linge était trempé dans la source et porté par le bambin après qu’il eut été béni.