Source du puits qui Bout
Source du puits qui Bout
Photos prises en mai 2024

 

 

La Source du Puits qui Bout de Gimeaux

 

Gimeaux est implantée sur les contreforts du plateau des Combrailles, d’une superficie de 218 hectares, elle est l’une des plus petites communes du département. Au XVIème siècle sur le territoire des Treilles, la vigne était présente, sa culture s’est développée au XIXème siècle, quelques familles gimeaudaires (nom des habitants de la commune) font encore vivre cette passion du vin. En bordure de la plaine de Limagne et des Combrailles, une trentaine de sources minérales sont répertoriées, au fil de l’histoire beaucoup d’entre elles ont été captées pour le thermalisme et l’embouteillage. A Gimeaux il existe huit sources minérales, la plupart ferrugineuses, mais trois sont pétrifiantes, c’est autour de ces dernières qu’au fil des ans se sont développées, l’artisanat et le tourisme. Se savoir faire d’objets pétrifiés est aujourd’hui sauvegardé grâce à la source de la Vigne.

Plusieurs sources d’eau salées sont également présentes sur le territoire en particulier au lieu-dit Le Ceix, la Source du Puits qui Bout sur le chemin de laquelle on peut admirer au loin le clocher de l’église paroissiale dédiée à Notre-Dame.

La source du Puits qui Bout ou Puits de Ceix est l’une des plus belles sources salées d’Auvergne, les anciens l’ont surnommée le volcan. L’accès au bâti est protégé par une grille en raison du danger pour la sécurité publique. Son bouillonnement constant est lié à la remontée de gaz carbonique, quant à sa couleur rouge sang, elle découle de l’oxydation du fer contenu dans l’eau, lors de son contact avec l’oxygène de l’air. D’une température de 25,5 degrés, sa concentration en sel est de 0,65 grammes par litre, celle de magnésium 160 milligrammes par litre, le calcaire représente 350 milligrammes par litre. D’un débit de 50 litres à la minute, sa densité en gaz carbonique est de 660cm3 par litre. Aux abords, le long des écoulements de la source La Samole de Valérand plante caractéristique des sols salés s’y est fait une place au milieu d’autres espèces.

 

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