BOUILLEUR DE CRU


En 1916 se met en place le statut de bouilleur de cru, avec la notion “d’acquit”, transmissible de père en fils, habilitant les producteurs fruitiers à faire distiller sans payer de taxes, une partie de la production, sans excéder 1000 degrés exprimés en alcool pur soit environ 20 litres d’eau de vie. Les jus fermentés ( prunes, pommes, poires et autres fruits) sont chargés dans une cuve en cuivre. La vapeur d’eau injectée entraîne les vapeurs d’alcool. Condensées, celles-ci donneront le premier distillat. La redistillation de cette fraction permet de récupérer les eaux de vie consommables. L’alambic est installé pour des périodes de quelques semaines par an. Depuis 1953, les droits ne sont plus transmissibles. C’est ainsi que d’année en année les bouilleurs de cru disparaissent. (extrait d’un panneau informatif) )