JEAN JAURES


Homme politique, est né à Castres le 3 septembre 1859. Brillant élève grâce à une bourse il étudie à Paris au lycée Louis-le-Grand, agrégé de philosophie il devient professeur au lycée Lapérouse d’Albi, puis maître de conférence à la faculté des lettres de Toulouse.
A 26 ans il entre en politique, il est élu en 1885 dans le Tarn et siège à l’assemblée nationale parmi les républicains et soutient souvent Jules Ferry. Non réélu en 1889, il reprend son rôle d’enseignant à la faculté de Toulouse. Il collabore au quotidien la Dépêche de Toulouse, futur ‘Dépêche du Midi’, il s’oriente vers le socialisme.
La grève des mineurs de Carmaux sera déterminante pour son adhésion définitive au socialisme. En 1893, il obtient son premier mandat de député socialiste et se lance résolument dans l’appui des ouvriers en lutte. Défenseur acharné de Louis Dreyfus il ne retrouvera pas son siège en 1898, il devient alors codirecteur de la Petit République un journal socialiste républicain.
En 1902 il participe à la fondation du Parti Socialiste Français et reconquière son siège de député. En 1904, il lance le quotidien l’Humanité qu’il dirige jusqu’à sa mort. En 1907 il prend fait et cause pour les viticulteurs du midi ce qui le conduira à des affrontements oratoires avec Clemenceau. Jean Jaurès lutte contre la venue de la guerre. Le pacifisme de Jaurès le fait haïr par les nationalistes, le 31 juillet 1914, il est assassiné à la terrasse d’un café par Raoul Villain. Ce dernier sera acquitté le 29 mars 1919. Le dimanche 23 novembre 1924 la dépouille de Jean Jaurès est conduite au Panthéon lors d’une grandiose cérémonie.