La Fontaine de la Chapelle Saint-Méen
La Fontaine de la Chapelle Saint-Méen
Photos prises en septembre 2010

 

La Fontaine de la Chapelle Saint-Méen de Ploemel

 

Ploemel vient du breton « Ploe » (paroisse) et « Emel », chef d’émigrés bretons venus s’implanter vers le VIIè siècle. Il pourrait s’agir d’une paroisse placée sous l’invocation de la Vierge Marie (Meir en vieux breton). Au XVIème siècle, il existe dix chapelles paroissiales en plus de l’église, deux chapellenies : Notre-Dame-de-Pitié et Saint-Goal et sept frairies : Saint-André, Locmaria, Saint-Goal, Saint-Méen, Saint-Laurent, Saint-Cado et Saint-Michel.

La chapelle Saint-Méen est constituée de deux édifices accolés, chacun pourvu de sa toiture à double versant. Les deux parties de la chapelle communiquent intérieurement par une double arcade en plein cintre. Le blason qui revient le plus souvent, notamment sur le vitrail du XVIe siècle, est attribué aux Larlan, seigneurs de Coëquintin en Ploemel.

Située à proximité au sud de la chapelle, la fontaine frappée aux armes des Larlan revêt un aspect monumental. C’est la plus ancienne et la plus belle des fontaines du doyenné. Elle est haute et placée dans un enclos. Son pignon triangulaire et à crosses surmonte une ouverture en plein cintre à accolade et crochets. Le bassin s’enfonce sous une arche, dominée par une niche cintrée à accolade fleuronnée. Au dos de l’édifice, une seconde niche témoigne de la double dédicace de la chapelle, mais les statuettes ont disparu. On accède à l’enclos par un petit escalier latéral, devant la fontaine est creusé un petit bassin carré, permettant de prélever de l’eau sans souiller la source. Cette fontaine a la réputation de guérir certaines maladies de la peau, gale ou lèpre, appelées autrefois “mal de saint Mée”. On y conduisait aussi les enfants rachitiques.

 

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