Photos prises en juin 2021

 

 

La Fontaine de l’Hôtel de Ville de Soubise

 

La popularité de Soubise semble due au Maréchal de Soubise, vaincu lors de la bataille de Rossbach qui opposait le 5 novembre 1757 l’armée prussienne de Frédéric II aux troupes du roi de France Louis XV alliées à celles de la reine de Bohême et de Hongrie, Marie-Thérèse d’Autriche. La baronnie de Soubise a intégré la famille des Rohan en 1575, suite au mariage de Catherine héritière des Comtes de Parthenay, avec René de Rohan. C’est elle semble-t-il, qui au début du XVIIème siècle fit construire le bel Hôtel de Rohan qui aujourd’hui sert de Mairie. L’église Saint-Pierre qui fait face à ce bâtiment possède une longue histoire, d’abord romane, sans doute détruite lors de différents sièges, elle fut reconstruite à l’époque gothique. Très abîmée lors des guerres de religion, elle resta à l’abandon, c’est Hercule-Mériadec de Rohan (1669-1749), prince de Soubise, arrière petit fils de Catherine, l’une des plus grosses fortunes du royaume,  qui la fit reconstruire au tout début du XVIIIème siècle.

 

A l’intérieur en 1749 une « litre funéraire » fut peinte sur les murs de la nef en hommage à Hercule-Mériadec de Rohan qui avait fait reconstruire cet édifice religieux. Sur le fond noir de cette « litre » se trouvent les armes des Rohan.

 

Ces écussons dégradés sans doute à la Révolution on été redécouvert au début du XXème siècle.

Devant la Mairie une esplanade a été aménagée, elle est séparée de la place par une fontaine constituée d’un long bassin rectangulaire muni de jets d’eau qui suivant un certain rythme montent et descendent et forment à l’avant de l’esplanade de l’hôtel de Soubise, une animation qui met en valeur la belle architecture du bâtiment. Pour accéder au  jardin paysager de la Mairie un petit pont a été jeté au dessus de cette fontaine, un puits complète le décor. Le corps du logis édifié à la demande de Catherine de Rohan date du XVIIème siècle, racheté en 1690 par le roi Louis XIV, il est mis à la disposition des sœurs de Saint-Vincent de Paul, elles y installent un hospice en 1696. Après  la Révolution le bâtiment est transformé en école publique, puis à partir de 1982 il devient Hôtel de Ville.