La Fontaine Larie de Scey-sur-Saône-et-Saint-Albin
Le patronyme de la commune aurait pour origine selon Louis Suchaux deux sources d’eau salées exploitées depuis l’époque gallo-romaine et plus particulièrement au XIIIème siècle. A Scey il existait un bailliage seigneurial qui perdura jusqu’à la Révolution. Lors de la conquête française de la Franche Comté, Scey sur Saône fut le théâtre d’une bataille le 2 mars 1674 ou les comtois menés par Mâcon d’Esboz tentèrent de reprendre la cité aux français, c’était le prélude du siège de Vesoul qui se déroula le surlendemain. Par décret du 10 mars 1807, Saint-Albin fut rattaché à Scey-sur-Saône. Louis Constantin de Batz de Castelmore est décédé en 1827 dans le château que possédait sur la commune la famille de Bauffremont. Charles de Batz de Castelmore dit d’Artagnan (1611-1673) aïeul de Louis Constantin inspira l’écrivain romancier Alexandre Dumas , auteur en trois volumes du roman «Les Trois Mousquetaires « 1844 ») pour son personnage de d’Artagnan. L’église Saint-Martin a été érigée à l’emplacement d’un précédent édifice.
Sa construction a débuté en 1739, son clocher porche date de 1755 et a été béni en 1761, son dôme couvert de tuiles vernissées est typique des clochers francontois
La Fontaine Larie doit son patronyme à une source qui provient d’une déviation de la Saône . Cette fontaine remonterait au 4ème quart du XVIIIème siècle, la source est protégée par une construction ouverte par un arc à ressauts formé de deux rouleaux et d’une archivolte retournée. Cette architecture se rapproche d’un projet, établi par l’architecte Anatole Amaudru, on retrouve ce type de construction à Amange (vers 1780). Dans un document de 1835 sont mentionnés la fontaine et le lavoir. En 1886 un projet de couverture du lavoir est présenté par l’architecte voyer Auguste Grosjean , une charpente de bois couverte de tuiles et reposant sur huit colonnes en fonte scellées dans huit dés en (pierre de taille). Aujourd’hui cette toiture a disparu seul subsiste le bassin du lavoir qui semble être celui d’origine.