La Fontaine Place de la Victoire
La Fontaine Place de la Victoire
Photos prises en mars 2024

 

 

La Fontaine Place de la Victoire de Gourin

 

C’est dans le cartulaire de Landévenec de 1294 que l’on trouve trace pour la première fois de Gourin sous la forme « Gorvrein », situé en Argoat, la commune appartient à la Cornouaille morbihannaise. L’église Saint-Pierre et Saint-Paul date pour les parties les plus anciennes de 1490.

 

Elle a été modifiée en 1676 par l’ajout d’un porche sud qui sera démoli en 1921. En 1742 édification du clocher porche qui s’effondra en 1745, il s’élevait à l’origine sur la travée centrale, et fut reconstruit au bas de la nef.

 

Sur la place de l’Église une belle Piéta orne le pied du calvaire.

A Gourin des ardoisières étaient exploitées au XIXème et dans la première moitié du XXème siècle. Elles ont connu l’essor à cette période, grâce à un accroissement de la demande régionale liée à la suppression des toits en chaume, propices aux incendies, par des toitures en ardoise. La dernière ardoisière a fermé ses portes en 1962.

Pourquoi une réplique de la statue de la Liberté de Bartoldi est-elle installée sur la fontaine de la Place de la Victoire ? A la fin du XIXème siècle, la ville de Gourin a connu une grande vague d’émigration vers les Amériques. Cette première grande vague vers les Etats-Unis  semblerait avoir été initiée par un dénommé Le Grand. Puis une autre grande émigration a été organisée vers le « Far West » canadien par l’église. Une autre vague s’est opérée après la Première Guerre Mondiale, dans les années 1950 suite à la visite de recruteurs canadiens 747 migrants on quitté la commune de Gourin. La réplique de la statue de la Liberté témoigne de cet exode des Gourinois. Au centre d’un bassin en forme de barque une pile de structure carrée est ouverte à sa base sur chaque face. Ces excavations laissent échapper l’eau vers le dit bassin. Au dessus trône la reproduction de la statue de la Liberté d’Auguste Bartoldi. Elle a été réalisée par la fonderie Chapon de Bobigny, haute de 2,90mètres elle est en bronze ciselé et patiné. C’est un partenariat entre le Mairie et l’association Bretagne Transamerica ainsi que la participation de 300 bénévoles, qui a permis de concrétiser ce projet. La précédente statue était en résine et commençait à mal supporter les aléas climatiques.

 

Revenir à la ville