La Fontaine Saint-Armel de Saint-Armel
Au VIème siècle Childebert roi des Franc fait don à Saint-Armel d’une terre inculte : le Bochod situé à proximité du cours d’eau de Seiche. Armel y construit un premier monastère détruit lors des invasions normandes. En 1240 apparaît pour la première fois la paroisse sous le patronyme de Saint-Armel-des-Boschaux . Dans un épisode de la vie de Saint-Armel rapporté par Albert le Grand, il est fait mention du passage de celui-ci dans le bourg éponyme. Il aurait planté son bâton et fait jaillir une source et précisé aux habitants qu’elle ne tarirait jamais. C’est à cette fontaine que les pèlerins passant à Saint-Armel venaient se laver le visage.
La fontaine est située à deux cents mètres environ de l’église. Les pèlerins se rendaient à la source par un chemin appelé “Le Chemin Pâvé”. La première mention du pèlerinage remonte à 1632, lorsque l’évêque de Rennes, Pierre de Cornulier y conduisit une procession pour faire disparaître la peste sévissant à Rennes depuis plusieurs années. Le fléau se dissipa. La fontaine était toujours très fréquentée pour la fête de Saint-Armel. Les mères y menaient autrefois les enfants afin des les aider à marcher, les adultes venaient y soigner leurs rhumatismes. En 1874, elle a fait l’objet d’une grande restauration, aujourd’hui le mur qui la surplombe accueille dans l’une de ses niches, un bas relief assez contemporain de Saint-Armel tenant un dragon en laisse.