SAINT-ARMEL
Armel né en Irlande en 482, a été élevé dans une école monastique. Il fonde un monastère en Grande Bretagne, qu’il fuit lorsque le roi Vortigern pour défendre son territoire contre les Scots venus du Nord s’allie aux Saxons, aux Angles, aux Jutes, qui s’en prennent alors aux chrétiens. Il se dirige vers l’Armorique qu’il aborde par la côte ouest du pays de Léon, il vit d’abord en ermite puis fonde un monastère à Plouarzel.
Armel quitte son monastère et entreprend une vie errante, il exerce son influence jusqu’à la cour du roi Childebert à Paris, il y réside durant six ans, guérit les pauvres, c’est un défenseur vigoureux de la justice, contre la peine de mort. Il est chassé à la suite d’intrigues, revient en Bretagne sur une terre inculte et déserte donnée par le roi et nommée “les Boschaux” actuelle commune de Saint-Armel. Il y établit un monastère, vraisemblablement détruit au IXème siècle lors des invasions normandes. De là, le saint apôtre étend ses prédications dans tout le voisinage, et s’avance jusqu’à l’extrémité Sud-Ouest de la forêt de Brocéliande. Il meurt en 552 dans son monastère.
Le Saint est généralement représenté tenant un dragon en laisse. Selon la légende “La guibre un énorme serpent, ou dragon vert, désolait le pays s’attaquant aux grandes personnes, et dévorant les moutons, les poulains. Saint-Armel terrassa la bête avec de l’eau bénite, la lia ensuite avec son étole et la chassa du pays.” Le culte de Saint-Armel s’est répandu dans toute la Bretagne. Plusieurs fontaines sont placées sous sa protection, on s’y rend en pèlerinage pour soigner les difficultés à marcher des enfants, pour guérir les rhumatismes, la goutte, les maux de tête.