La Fontaine Saint-Gurloës
La Fontaine Saint-Gurloës
Photos prises en mars 2024

 

 

La Fontaine Saint-Gurloës de Clohars-Carnoët

 

Le patronyme de la commune aurait pour origine le vieux breton clut (renommée) et uual (valeur), pour la différencier de son homologue, Clohars-Fouesnant, on lui a associé Carnoët désignant la forêt qui occupe le nord de son territoire. L’histoire et des découvertes rapportent que des hommes étaient déjà présents au Néandertal. Les menhirs subsistant attestent de l’occupation humaine au Néolithique. La première chapelle ainsi que la fontaine étaient dédiées à Saint-Gurloës (ou Urlo).

 

C’est en 1789 que sous le vocable de Saint-Jacques elle est considérée comme la chapelle paroissiale.

 

De plan rectangulaire, son gros œuvre et en moellons de schiste, le clocher auquel on accède par un escalier longeant le toit est en pierre de taille. La porte ouest est surmontée d’un décor en relief figurant une croix.

 

 

Dans la seconde moitié du XIXème siècle, les encadrements de baies ont été renouvelés. La chapelle Saint-Jacques, la fontaine et le parc sont un don de Madame Renaud en 2008.

La Fontaine Saint-Gurloës (Urlo) située non loin de la chapelle a été restaurée en 1953. La construction qui protège la source ainsi que la croix ont été réalisées en pierre de taille de granit, le tout recouverte de mousse. A côté une autre fontaine plus rudimentaire n’ayant pas de patronyme particulier. La petite rigole qui amène l’eau de la fontaine Saint-Gurloës au grand bassin, qui vraisemblablement servait de lavoir, n‘est pas assez profonde pour accueillir le trop plein du réservoir de la source.

Saint-Gurloës également connu sous le patronyme de Saint-Urlo fut le premier abbé de l’abbaye de Sainte-Croix de Quimperlé. Il s’installa dans cette nouvelle abbaye avec douze moines venant comme lui de l’abbaye Saint-Sauveur de Redon. Il mourut en 1057 après avoir gouverné pendant 28 ans l’abbaye. Urbain II refusa sa canonisation, mais c’est la ferveur populaire qui en fit un Saint . Son gisant est dans la crypte de l’église abbatiale de Quimperlé. Il est invoqué pour les maux de tête et de reins, mais aussi pour soigner la goutte, cette dernière est appelée en breton « droug Sant Urlou « c’est à dire le mal de Saint-Urlou. Son culte actuel en Bretagne est limité à quatre chapelles à Clohars-Carnoët, Le Faouët, Languidic, Lanvénégen.

 

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