RELIQUE DU DOIGT DE SAINT-JEAN-BAPTISTE


Le Breiz-Izel donne des précisions sur l’origine de cette étrange relique : ” La relique que l’on vénère ici est la dernière phalange d’un doigt, index ou majeur, enroulé dans un parchemin. Les écritures jaunies qui y figurent datent du 15ème siècle.
Selon la légende, c’est une vierge nommée Tècle qui rapporta la relique en Normandie, où un jeune de Plougazno la portait sans le savoir : le doigt s’était introduit entre la chair et la peau, au niveau du poignet. Le jeune homme fut saisi d’une immense joie qu’il ne s’expliquait pas. Partout où il allait, les arbres se penchaient sur son passage, les cloches sonnaient spontanément. Il fut jeté en prison car on le crut ensorcelé. Alors, il pria Saint-Jean et le lendemain, il s’éveilla dans son pays natal. Pour le remercier, il se rendit à la chapelle Saint-Mériadec, la seule chapelle de cette rude vallée ; dès qu’il entra, la cloche se mit à sonner, les cierges s’allumèrent et la relique sauta sur l’autel.
De nombreux dons furent faits en l’honneur de ce miracle, parmi lesquels celui de la Duchesse qui décida de faire construire à cet endroit le magnifique monument gothique de Saint-Jean-Du-Doigt.