La Fontaine Place de la République de Saint-Symphorien
La commune est située dans le parc naturel régional des Landes de Gascogne sur la rivière la Hure. Pendant la Révolution elle a porté le patronyme de la Hure cour d’eau qui traverse le village. Jusqu’à la Révolution l’histoire de la commune est liée à la famille d’Albret, le château de Castelnau est construit par Amanieu VI vers 1245. Du XIIème au XIVème siècle la Guyenne est disputée entre Anglais et Français jusqu’à ce que le sire d’Albret Amanieu VIII ne se range dans le camp français à l’issue de son mariage avec Marguerite de Bourbon, sœur de l’épouse du roi de France Charles V. L’église sous la protection de Saint-Symphorien est de style gothique et date du XVIème siècle.
Comme de nombreuses églises gasconnes elle présente un clocher pignon à trois baies.
Depuis 1925, elle est inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques.
Place de la République vers 1844 une maison servait de presbytère, d’après les archives municipales, cette demeure alors propriété de la commune s’est effondrée en 1858 et a été par la suite partiellement reconstruite. Ce nouvel édifice est couronné d’un fronton à volutes daté de 1879 sur lequel est encastré une horloge à mouvement perpétuel, il est surmonté d’une cloche.
Ce bâtiment servait pour la Justice de Paix, la mairie, d’école de garçon et en 1900 de musée des drapeaux des conscrits un par classe depuis 1870. Après la construction du collège, et la disparition de la Justice de Paix, la mairie a été transférée dans la maison Callen, et l’occupation de l’ancien bâtiment profondément modifiée, elle abrite des associations, une école de musique……
A proximité de cette ancienne mairie, sur la place de la République au centre d’une esplanade pavée trône une fontaine. Un bassin rond au bord bourrelé est posé sur une petite surélévation. Il est également décoré de petites colonnes engagées cannelées. En son centre se dresse une pile à base carrée et chapiteau mouluré . Chacune des quatre faces est munie d’un dégorgeoir en fonte à tête de serpent sortant d’une rosace sculptée. L’eau qui coule est non potable, mais anime agréablement cet espace.